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MESURES DES VITESSES DE DÉPÔT SEC POUR LES PARTICULES ATMOSPHÉRIQUES DE 1,5 NM À 1,2 µM : LA COURBE EN

G. PELLERIN (1,2), E. GEHIN (2), D. MARO (1), P. LAGUIONIE (1), D. HÉBERT (1), O. CONNAN (1), L. SOLIER (1)

1. Laboratoire de Radioécologie de Cherbourg-Octeville (LRC), Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), Cherbourg-Octeville
2. Centre d’Etudes et de Recherches en Thermique Environnement et Systèmes (CERTES), EA 3481, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC), Créteil

[2018]

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Résumé

Pour évaluer l'impact d'un rejet accidentel ou chronique sous forme de particules dans l'atmosphère, il est important d'étudier leur dépôt sec en milieu prairial. En effet, les produits issus de ce milieu sont une composante de la chaine alimentaire de l'homme via l'élevage. Pour les particules de moins de 1 μm, il y a un manque de données expérimentales, ce qui entraîne une incertitude sur les résultats des modèles, qui peuvent atteindre jusqu'à deux ordres de grandeur. En outre, il n'existe pas de données de mesure de la vitesse de dépôt in situ disponibles pour les particules inférieures à 10 nm. Ces particules sont issues de réaction gaz/particules (nucléation) et peuvent concerner certains radionucléides tels que l'iode (129,131I). L'objectif de cette étude est de mesurer et de modéliser la vitesse de dépôt sec pour les particules avec une granulométrie comprise entre 1,5 nm et 1,2 μm, particulièrement la taille de particules inférieures à 10 nm. À cette fin, trois différentes méthodes expérimentales in situ ont été mises au point et utilisés durant 4 campagnes expérimentales au-dessus d'une prairie.


Mots clés

vitesses de dépôt sec, particules nanometriques, corrélations turbulentes, fluorescéine

Abstract

To assess the impact of an accidental or chronic radionuclide release in form of aerosol particles in the atmosphere, it is important to study their dry deposition above a grassland. Indeed, products derived from this environment are a component of the human food chain via livestock. For particles of less than 1 µm, there is a lack of experimental data in this regard, leading to uncertainty in terms of the results of models, which can reach up to two orders of magnitude. Moreover, there is no in situ deposition velocity measurement data available for particles that are smaller than 10 nm. These particles were formed by gas/particles reaction (nucleation) and may affect different radionuclides like iodine (129,131I).  The objective of this study is to measure and analyse the dry deposition velocity for aerosol particles with a particle size of between 1.5 nm and 1.2 µm, with particular focus on the particle size less than 10 nm. To this end, three different methods during 4 experimental campaigns were used above a grassland.


DOI

10.25576/ASFERA-CFA2018-13529

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