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Origine des aérosols inorganiques secondaires dans le nord de la France et évolution prévisible

P. ESPINA, C. DEBEVEC, E. PERDRIX, L. Y. ALLEMAN, A. BOURIN, S. SAUVAGE, P. CODDEVILLE

Centre d’Enseignement, de Recherche et d’Innovation Energie et Environnement (CERI EE), IMT Lille Douai, Université de Lille, 59000 Lille, France

[2021]

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Résumé

Une comparaison des concentrations et de la composition chimique des PM2,5 entre des sites périurbains, ruraux et naturels a été menée dans le Nord de la France. Elle montre une faible différence des concentrations massiques en PM2,5 entre les sites périurbain/rural (+1,8 µg m-3), qui contraste avec les différences plus élevées pour les sites périurbain/naturel et rural/naturel (+6,7 et +4,9 µg m-3, respectivement). Quelle que soit la typologie du site, les aérosols inorganiques secondaires (AIS) représentent environ 50% de la masse des PM2,5, le nitrate d'ammonium (NH4NO3) étant le principal constituant. Cette pollution à l'échelle régionale s'explique en partie par le transport de masses d'air en provenance du Benelux et de l'Allemagne, ces zones étant connues comme émettrices de gaz précurseurs d'AIS. Bien qu'il y ait une tendance à la baisse des concentrations en PM2,5 au cours des dernières années, l'impact sur la santé pourrait ne pas diminuer en raison d'une évolution de la composition des AIS vers des aérosols enrichis en sulfates.


Mots clés

PM2.5, Aérosols Inorganiques Secondaires, acidité des aérosols

Abstract

A comparison of the concentrations and chemical composition of PM2.5 between suburban, rural and remote sites located in the North of France was carried out. It shows little PM2.5 mass concentration differences between suburban/rural (+1.8 µg m-3), contrasting with higher ones between suburban/remote and rural/remote sites (+6.7 and +4.9 µg m-3, respectively). Whatever the site typology, Secondary Inorganic Aerosols (SIA) account for about 50% of PM2.5 mass, with ammonium nitrate (NH4NO3) being the major component. This pollution at the regional scale may be partly explained by the transport of air masses from Benelux and Western Germany, given that these areas are well-known hotspots of SIA precursor gases. Although there is a decreasing trend of PM2.5 concentrations in the past years, other potential hazardous effects could arise in the future due to the changes in the composition of SIA towards more sulfate-based aerosols.


Keywords

PM2.5 , SIA, aerosol acidity

DOI

10.25576/ASFERA-CFA2021-24811

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